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Pointe Du Hoc, Cimetière De Colleville

Les Américains investissent actuellement 4 millions d’euros au cimetière de Colleville-sur-Mer (Calvados).

Le 75e anniversaire du D-Day approche à grands pas. Pour finir les travaux entrepris à temps, les Américains mettent les bouchés doubles. Ils investissent actuellement 4 millions d’euros au cimetière de Colleville-sur-Mer (Calvados), dont ils ont l’entière gestion.

Colleville : un centre des visiteurs totalement repensé

Il s’agit déjà de rénover le centre des visiteurs, actuellement fermé au public. ” On ne l’agrandit pas, mais on change toute l’exposition à l’intérieur “, explique Scott Desjardins, le superintendant du site :

L’objectif est de raconter l’histoire de la Seconde Guerre mondiale plus en détail, du Débarquement jusqu’à la Libération de Paris. On va davantage axer sur des histoires personnelles. Cela sera bien plus intéressant, notamment pour les jeunes, parce que l’on met plus de vidéos, de sons.

Le centre nouvelle version doit rouvrir le 29 avril 2019. Le même jour, le cimetière prévoit de terminer les travaux de signalétique et de sécurité du parking :

C’était très difficile de s’orienter, on a donc fait des plans pour que ce soit plus facile. Il est aussi question d’abattre des arbres, d’en élaguer d’autres et de remplacer les plantations par des moins hautes afin d’avoir une bien meilleure visibilité des caméras de vidéosurveillance.

Les toilettes du site vont également être totalement refaites d’ici à début mai :

Elles ont 11 ans d’ancienneté et ne correspondent plus aujourd’hui à la fréquentation du site, qui atteint 1,5 million de visiteurs par an.

Le dernier poste de travaux actuellement en cours au cimetière américain, et pas des moindres, concerne les problèmes de drainage des pelouses : ” elles sont pleines d’humidité. L’actuel système, qui a 22 ans d’ancienneté, est bouché “. Mais là, impossible de le remettre totalement en état avant le 75 e. ” Ça ne sera pas fini avant 2020 “, annonce Scott Desjardins.

Pointe du Hoc : il y a urgence

Pour Scott Desjardins, ” on a besoin de protéger la Pointe du Hoc pour protéger l’histoire. C’est notre but premier “.

Les investissements au cimetière sont déjà importants. Mais finalement, ils sont peu comparé à ce que les États-Unis projettent d’investir dans la sécurisation et la préservation du site de la Pointe du Hoc, à Cricqueville-en-Bessin (Calvados). Projettent, car ce n’est pas encore définitivement acté.

L’enveloppe en jeu dépasserait les 16 millions d’euros initialement prévus. Mais pour ça, les Américains demandent un changement de statut : ” Actuellement, la gestion du site est partagée entre nous, le Conservatoire du littoral, le Département et la commune de Cricqueville. On souhaiterait que le statut de la Pointe du Hoc soit le même qu’au cimetière de Colleville “, explique Scott Desjardins. Comprenez par là que la gestion du site soit exclusivement américaine.

Tous les acteurs se disent favorables à ça, mais dans tous les cas, rien ne se fera avant le 75 e D-Day.

Trois ans de travaux après le 75e D-Day

Le projet est effectivement en stand-by. Pas question que le site soit en travaux pendant les commémorations. Ils pourraient donc commencer à partir de septembre prochain pour trois ans. Sans engendrer la fermeture du site.

Il faut être très clair, si rien n’est fait, d’ici 25 ans, il n’y aura plus rien à la Pointe du Hoc, prévient Scott Desjardins.

D’où l’importance de ce financement 100 % américain. ” L’idée est que les gens ne marchent plus sur la Pointe du Hoc, mais au-dessus, sur des passerelles “. Autre projet pour préserver le site : ” Mettre en place des écrans avec la réalité augmentée pour que les visiteurs puissent voir l’intérieur des blockhaus comme à l’époque, en ne rentrant plus dedans comme aujourd’hui “.

Il s’agit aussi de sécuriser les lieux. Pour la protection même du site, en ” installant des caméras de vidéosurveillance et des clôtures autour comme au cimetière de Colleville “, mais aussi pour la protection des touristes, qui étaient 550 000 en 2018 : ” Certains blockhaus sont instables. Un seul a été renforcé pour l’instant. On a besoin de faire des tests sur les autres “.

Pour l’heure, seules des recherches dans le sol ont commencé. ” On voudrait savoir ce qu’il y a en dessous, savoir s’il reste des obus, des corps, s’il y a des fissures… La semaine dernière, on a pris des photos aériennes avec des caméras spéciales qui nous ont permis de voir à 3 m de profondeur, mais on veut aller plus loin “.

Le projet d’investissement à la Pointe du Hoc concernera aussi le centre des visiteurs ” qui sera plus important “, et le parking, qui est mal agencé : ” On ne l’agrandira pas d’un mètre, mais on le repensera totalement. Ça nous permettra de doubler le nombre de places “. Sans oublier là aussi les toilettes, un ” projet déjà en marche “.

Les Ran­gers À L’as­saut De La Pointe Du Hoc

La pointe du Hoc: Un point hau­te­ment stratégique

Dans l’o­pé­ra­tion Over­lord, la pointe du Hoc occupe une posi­tion stra­té­gique très impor­tante, pour la réus­site du débar­que­ment sur les plages de Nor­man­die. Il est l’un des piliers de l’assaut amphi­bie des forces amé­ri­caines au petit matin du 6 juin1944. La pointe du Hoc mesure 30m de hau­teur et se situe entre Utah et Oma­ha Beach.

La pla­ni­fi­ca­tion minu­tieuse du débar­que­ment en Nor­man­die indique plu­sieurs endroits consi­dé­rés comme vitaux pour réus­sir l’in­va­sion. Ces lieux néces­sitent une atten­tion par­ti­cu­lière et des pré­pa­ra­tifs d’exécution très pré­cis. La prise de la Pointe du Hoc fait par­ti de ces posi­tions incon­tour­nable. D’ailleurs les pla­ni­fi­ca­teurs alliés, la dési­gnent comme l’une des posi­tions de défense alle­mandes les plus dan­ge­reuses sur la côte nor­mande.

La for­te­resse du Haut de la falaise

les Alle­mands ont alors ins­tal­lé une bat­te­rie de canons de 155 mm au som­met de la falaise. Ses canons ont une por­tée d’environ 20 Km et peuvent tirer à la fois sur les plages d’Utah et d’Omaha. La for­te­resse est défen­due par les sol­dats des 716e et 352e divi­sions d’in­fan­te­rie, ain­si que par des artilleurs.

Par consé­quent la Pointe du Hoc est une for­te­resse très impor­tante pour la Wehr­macht. De ce fait elle menace direc­te­ment la vie de mil­liers de sol­dats amé­ri­cains qui vont bien­tôt débar­quer sur les plages avoisinantes.

Ce sera pour les Rangers

Dwight Eisen­ho­wer et son état-major com­prennent vite les dan­gers et l’importance vitale de la conquête des plages de débar­que­ment sur la côte nor­mande. De ce fait, ils choi­sissent les Ran­gers du lieu­­te­­nant-colo­­nel James Gou­ver­nail. Ces hommes pour la plu­part garde fores­tier ou bûche­rons ne sont pour­tant pas les plus aguer­ris pour aller détruire les posi­tions enne­mies répu­tées impre­nables au som­met de la falaise.

Côté alle­mand, on ne croit pas que le com­man­de­ment amé­ri­cain puisse envi­sa­ger d’at­ta­quer le haut de la falaise par voie mari­time. Dans les faits les Amé­ri­cains pensent tout le contraire. En effet ils consi­dèrent que la for­te­resse alle­mande est acces­sible avec une force bien entraî­née. D’ailleurs ils pla­ni­fient un débar­que­ment des sol­dats à marée basse sur les plages étroites. Puis ils gra­vi­ront les falaises à l’aide de cordes et d’échelles.

Des Ran­gers, un choix contro­ver­sé 

Une réunion est orga­ni­sée avec le com­man­de­ment des Ran­gers pour leur expli­quer les détails de la mis­sion. D’ailleurs le géné­ral Omar Brad­ley confie­ra à pro­pos de cette réunion, que le com­man­dant des  Ran­gers ne pou­vait pas croire ce qu’on deman­dait à ses hommes. Mais mal­gré tout il com­pre­nait l’importance stra­té­gique de la mis­sion à accom­plir. Brad­ley a même écrit dans ses mémoires : “Aucun sol­dat de mon com­man­de­ment n’a jamais sou­hai­té une tâche plus dif­fi­cile que celle qui incom­bait au com­man­dant de cette force de garde-fores­­tiers pro­vi­soire âgé de trente-quatre ans.”

Beau­coup ne com­prennent pas ce choix. Pour preuve les pro­pos d’un offi­cier qui pla­ni­fie les débar­que­ments à Oma­ha beach, affirme que les Ran­gers ne pour­ront pas accom­plir la mis­sion. Il ajoute  que “trois vieilles femmes munies d’un balai pour­raient empê­cher les Ran­gers de grim­per sur cette falaise”.

Mal­gré cela, la périlleuse mis­sion est confiée aux offi­ciers Rud­der et Schnei­der com­man­dants res­pec­tifs des 2e et 5e bataillon de Ran­gers. Le 6 juin 1944, 225 sol­dats, devront donc esca­la­der les falaises avant l’aube, et neu­tra­li­ser les posi­tions enne­mies au som­met de la pointe du Hoc.

Le plan de Rudder

Objec­tifs du jour J pour La force A

Objec­tifs du jour J pour La force B

La Force B du capi­taine Ralph Goran­son a sa propre mis­sion. En effet il est pré­vu qu’elle débarque sur la plage d’O­ma­ha beach sur le sec­teur Char­lie. Sur place, la Force B devra esca­la­der les falaises de la Pointe de la Per­cée.

Comme à la Pointe du Hoc, la Pointe de la Per­cée héberge des points forts alle­mands que les Ran­gers doivent détruire. Elle est située à envi­ron trois kilo­mètres à l’ouest de l’endroit où la Force A débar­que­ra. A cet endroit les hommes devront esca­la­der des falaises qui mesurent envi­ron 30 mètres. Après cette ascen­sion ils devront détruire les posi­tions enne­mies au som­met de la falaise.

Objec­tifs du jour J pour La force C

 Le lieu­­te­­nant-colo­­nel Schnei­der et deux bataillons de ran­gers devront res­ter au large pen­dant envi­ron 30 minutes. Au signal des troupes de Rud­der, ils devront rejoindre les pre­mières équipes d’as­saut à terre. Car Rud­der et ses hommes peuvent échouer dans leur mis­sion et ne pas par­ve­nir à neu­tra­li­ser les canons au som­met de la Pointe du Hoc. Dans ce cas ce sera au tour des troupes de Schnei­der de s’emparer de la position.

De garde fores­tier à com­man­do d’élite

Pour cela les Ran­gers sont entraî­nés par des com­man­dos bri­tan­niques expé­ri­men­tés. D’ailleurs ces der­niers pos­sèdent déjà une grande expé­rience des raids côtiers ou de mis­sions com­man­dos contre des posi­tions allemandes.

Hor­mis l’art du com­bat et le camou­flage, une grande par­tie de l’en­trai­ne­ment est consa­cré à l’escalade de falaise. De ce fait les Ran­gers s’en­traînent avec dif­fé­rents types de cordes et d’é­chelles. Les cordes équi­pées de grap­pins deviennent fina­le­ment le prin­ci­pal outil pour l’ascension des falaises de la Pointe du Hoc. Dans les semaines qui pré­cé­dent le jour J, les Ran­gers ‚s’entraînent dure­ment et déve­loppent des com­pé­tences au com­bat excep­tion­nelle. Ils sont désor­mais prêts à accom­plir leur mission.

Le 6 juin 1944 : Le débar­que­ment sur la pointe du Hoc

4 H 45 des débuts agités

À 4 h 45, le matin du 6 juin, le Bataillon de Ran­gers de la Force A montent à bord des LCA. Dans une mer agi­tée, ils partent pour un voyage d’une heure vers leur des­ti­na­tion. Dans la péniche le voyage est pénible. En effet les hommes sont mouillés, ont froid et plu­sieurs d’entre eux ont le mal de mer. D’autres écopent vigou­reu­se­ment l’eau des bateaux avec leurs casques afin de les empê­cher de cou­ler. Un LCA a cha­vi­ré, lais­sant l’é­quipe d’as­saut avec vingt-deux hommes de moins pour la mission.

6 H 45 les cibles mouvantes

À 6 h 45, les troupes de la force B qui débarquent sur Oma­ha Beach sont immé­dia­te­ment sou­mis à des tirs d’ar­tille­rie alle­mande. Avant même de tou­cher terre, l’une des barges est tou­chée par des tirs d’artillerie et la com­pa­gnie perd ses quinze pre­miers hommes. Puis c’est un deuxième LCA qui est tou­ché par un tir et les quinze hommes à bord sont tués ou blessés. 

Envi­ron dix minutes envi­ron après le débar­que­ment les sol­dats res­tants se frayent un che­min jusqu’au pied de la falaise. Ils peuvent désor­mais com­men­cer l’ascension de 30 mètres vers le som­met de la Pointe de la Percée. 

C’est en bas de cette falaise, le capi­taine Goran­son s’est vite ren­du compte que de son équipe ini­tiale de soixante-dix hommes, il ne res­tait que trente-cinq sol­dats pour gra­vir les falaises. D’ailleur à la tom­bée de la nuit, ce nombre sera plus proche de douze.

7 H 10 Une erreur de navigation

Alors que les Ran­gers de la Com­pa­gnie C gra­vissent déjà la falaise de la Pointe de la Per­cée, les Ran­gers de Rud­der n’ont pas encore débar­qué. L’heure H était ini­tia­le­ment pré­vue pour 6 h 30. Mais c’est quand le soleil a com­men­cé à se lever, que les Ran­gers de la Force A se sont ren­du compte que quelque chose n’al­lait pas. Car en réa­li­té les falaises dans leur ligne de mire sont en réa­li­té la pointe de la Per­cée et non pas celles de la pointe du Hoc. En effet à cause des eaux  agi­tées et du cou­rant très fort, les Ran­gers se retrouvent à une dis­tance de trois kilo­mètres de leur objectif.

De nou­veau sur la bonne route, les Ran­gers sont main­te­nant bien en retard. Et pour eux ce retard a des consé­quences graves. Car les navires de la marine qui observent les barges de débar­que­ment se rendre à terre, sont aus­si res­pon­sables de leurs tirs de cou­ver­ture. Mais comme les Ran­gers devaient atter­rir à 6 h 30, les navires de guerre ont ces­sé de tirer à 6 h 25.

En rai­son de ce pro­blème de navi­ga­tion, les Ran­gers débarquent sur la plage seule­ment à 7 h 10, avec près de qua­rante minutes de retard sur l’heure pré­vue. Du temps qui laissent le temps aux alle­mands de récu­pé­rer des bom­bar­de­ments alliés. Ain­si ils peuvent repo­si­tion­ner leurs défenses et de faire feu sur les retar­da­taires en approche.

Les Ran­gers ne sont plus en mesure de suivre le plan ini­tial, doivent désor­mais débar­quer toutes les com­pa­gnies à l’est de la Pointe du Hoc. Leur arri­vée à terre se fait sur une plage de 500 mètres de long sur trente mètres de large. De là ils essuient des tirs nour­ris de la part des Allemands.

Des cordes, des fusées et des hommes

Cepen­dant, la mer agi­tée et ses embruns ont ren­du les cordes d’es­ca­lade extrê­me­ment mouillées. De ce fait les cordes sont plus lourdes, ceci les empê­chant d’at­teindre les falaises et de s’y main­te­nir lors­qu’elles sont tirées par des roquettes. D’autres cordes qui s’agrippent à la falaise sont cou­pées par les Allemands.

Pour­tant, il reste suf­fi­sam­ment de corde pour per­mettre aux Ran­gers d’es­ca­la­der les falaises. De plus les Ran­gers obtiennent une aide impré­vue. En effet les bom­bar­de­ments aérien et naval ont détruits des mor­ceaux de falaise. De ce fait les mor­ceaux ont for­mé un tas de gra­vats de 20 mètres de haut, sur lequel les sol­dats peuvent s’ap­puyer pour pla­cer des échelles. Cela per­met une mon­tée rela­ti­ve­ment courte et facile vers le sommet.

L’ascension périlleuse de la Force A 

Les Ran­gers ont donc beau­coup de dif­fi­cul­tés à grim­per sur les falaises. De plus, un grand nombre des cordes qui ont agrip­pé les falaises sont tota­le­ment à décou­vert des tirs enne­mis. Ce para­mètre réduit  consi­dé­ra­ble­ment le nombre de sol­dats pou­vant grimper. 

Les cordes mouillées sont glis­santes, ce qui n’aide pas des sol­dats déjà alour­dis par des vête­ments boueux et humides. Ce sans comp­ter le poids de leurs bottes et de leur équipement.

Mal­gré tout, les Ran­gers par­viennent à grim­per au som­met de la Pointe du Hoc en évi­tant les balles et les gre­nades «presse-purée» jeter d’en haut. Une fois au som­met les Ran­gers ouvrent le feu et tuent plu­sieurs alle­mands. Tous les sol­dats enne­mis sont chas­sés du bord de la falaise

L’en­jeu capi­tal des bom­bar­de­ments préa­lables à l’assaut

De ce fait les Ran­gers en attei­gnant le som­met sont sur­pris par les dégâts qu’ils trouvent. En effet rien abso­lu­ment ne res­semble aux pho­to­gra­phies aériennes et aux maquettes que les Ran­gers ont étu­dié avant la mis­sion. Tout repère recon­nais­sable est rem­pla­cé par des cra­tères et des gravats.

Pen­dant ce temps en mer

Au large, la Force C de Schnei­der doit attendre pen­dant trente minutes le signal. Celui-ci leur indi­que­ra qu’ils doivent rejoindre à terre les troupes de la Force A. Dans le plan ini­tial, le signal doit être trans­mis pour 7 h. Dans le cas  contraire Schnei­der doit débar­quer dans le sec­teur “Dog Green” d’O­ma­ha Beach. Et c’est à par­tir de cette plage, que la force C devra lan­cer un assaut ter­restre pour prendre la Pointe du Hoc.

A 7 heures du matin Schnei­der et ses troupes attendent anxieu­se­ment le signal que doivent lan­cer les troupes de Rud­der. En effet celui-ci doit leur indi­quer qu’ils ont réus­sis leur mission.

À 7 h 13, une fois au som­met, le lieu­te­nant Eik­ner et son équipe mettent en place immé­dia­te­ment, l’é­qui­pe­ment néces­saire à l’en­voi du signal. Pour cela ils uti­lisent des signaux radio pré­dé­ter­mi­nés. Ces signaux doivent signa­ler à Schnei­der, qu’ils peuvent arri­ver et com­men­cer l’ascension.

Vers 7 h 25, le code “TILT” est trans­mis par radio et un accu­sé de récep­tion est aus­si­tôt ren­voyé du navire. Cepen­dant, rien n’in­dique que Rud­der a bien envoyé le signal. Car le mes­sage que reçoit Schnei­der vers 7 h 15 est inco­hé­rent. En effet le seul mot com­pré­hen­sible du mes­sage est “Char­lie”.

Shnei­der applique le plan B

Sans signal cohé­rent Schnei­der est obli­gé d’u­ti­li­ser le plan d’ur­gence et conduit la Force C à Oma­ha. Là ils doivent prendre d’as­saut la plage et ten­té d’at­teindre la Pointe du Hoc par voie terrestre.

À Oma­ha, la Force C débarque à Vier­­ville-sur-mer. Les deux pre­mières vagues de la force de Schnei­der subissent un feu nour­ri à leur approche de la plage. Voyant cela, Schnei­der détourne le reste de ses hommes pour débar­quer à l’est. Exac­te­ment entre les sec­teurs Dog White et Dog Red. Mal­gré les tirs d’ar­tille­rie intenses qui couvrent leur approche, treize des qua­torze LCA de Schnei­der arrivent en toute sécu­ri­té. Ses Ran­gers ont per­du six hommes en route. 

Shnei­der et ses hommes atteignent la digue. C’est là que la 29eme divi­sion leur demande du ren­fort pour tenir la tête de pont. Afin de suivre le plan ini­tial, un pelo­ton de sol­dats se sépare du reste des ran­gers. Ils partent à pied pour rejoindre la pointe du Hoc. Le reste de la troupe reste pour défendre le flanc droit de la zone d’invasion.

Orga­ni­sa­tion au sommet 

Rapi­de­ment ils font leurs pre­miers pri­son­niers qui sont immé­dia­te­ment envoyer sur la plage en contre­bas. C’est sur cette plage au pied de la falaise que Rud­der a ins­tal­lé son poste de commandement.

Un groupe de Ran­gers se dirige immé­dia­te­ment vers le poste d’ob­ser­va­tion en béton situé près de la pointe. Là, ils par­viennent à neu­tra­li­ser une mitrailleuse alle­mande. Puis ils lancent des gre­nades et des obus de bazoo­ka dans la posi­tion for­ti­fiée à tra­vers les fentes de tir. A l’in­té­rieur Plu­sieurs alle­mands res­tent retran­chés dans le poste d’ob­ser­va­tion. Le len­de­main, le bâti­ment est neu­tra­li­sé grâce à des explo­sifs de démo­li­tion rame­nés de la plage. Désor­mais les huit sol­dats alle­mands n’ont plus d’autre choix que de sor­tir et de se rendre.

Le compte n’y est pas

Car deux jours avant l’at­taque, les Alle­mands ont reti­ré les canons de la Pointe du Hoc. De ce fait, les Ran­gers ont l’o­bli­ga­tion de se regrou­per. Car ils doivent main­te­nant décou­vrir où ont été caché les canons. Mais pour cela, ils vont devoir de s’ex­po­ser aux tirs inter­mit­tent des sni­pers, des mitrailleuses et aux tirs d’artillerie. 

En plus d’es­sayer de loca­li­ser les canons alle­mands, les Ran­gers doivent se rendre à l’in­té­rieur des terres. Là ils doivent éta­blir un bar­rage rou­tier entre Grand­camp et Vier­ville. De plus, les Ran­gers mettent éga­le­ment en place des posi­tions défen­sives. De ces posi­tions ils atten­dront l’ar­ri­vée de la 116ème divi­sion d’in­fan­te­rie US qui arrive d’O­ma­ha Beach. 

Vers 9 h, une patrouille tombe sur une posi­tion camou­flée à envi­ron 250 mètres au sud de la route. Là, ils découvrent cinq des six canons de 155 mm man­quants ain­si qu’une grande quan­ti­té de muni­tions. De ce fait la patrouille peut enfin détruire l’ar­me­ment allemand.

Le lieu­­te­­nant-colo­­nel Rud­der, qui a dépla­cé son PC au som­met des falaises apprend que l’ar­me­ment a été détruit. De ce fait, pour lui et ses hommes le prin­ci­pal objec­tif de l’as­saut de la pointe du Hoc est atteint.

Du 6 au 8 juin 1944, les Ran­gers subissent 70% de pertes. Moins de soixante-quinze des 225 pre­miers hommes qui ont débar­qué le 6 juin, étaient encore aptes au combat. 

Le bilan est lourd pour le 2eme bataillon de Ran­gers. En effet, on compte 77 hommes sont tués et 152 bles­sés. Trente-huit sont por­tés dis­pa­rus. Dans le 5ème bataillon, il y a eu vingt-trois morts, quatre-vingt-neuf bles­sés et deux disparus.

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Theo duhoc.online tổng hợp

Phỏng Vấn Visa Du Học Canada Dễ Hay Khó?

Hầu hết, các ứng viên đứng trước vấn đề tìm hiểu về du học Canada đều có cùng những băn khoăn là liệu có cần phỏng vấn không và liệu phỏng vấn Visa du học Canada dễ hay khó? Và thực sự khi xin Visa du học Canada ứng viên có cần phỏng vấn không?

Theo đó, phỏng vấn khi xin Visa du học Canada là không bắt buộc cho tất cả các ứng viên. Nhưng câu trả lời cũng đề cập đến việc ứng viên có thể bị mời phỏng vấn. Lời mời phỏng vấn này sẽ được Trung tâm tiếp nhận hồ sơ xin Visa Canada tại Việt Nam – văn phòng VFS Gloabal hoặc Canadian Visa Office thông báo đến ứng viên nếu có.

Vậy để nắm chắc trong tay cơ hội du học Canada thì ứng viên chắc chắn không thể bỏ qua việc chuẩn bị phỏng vấn khi xin Visa du học Canada. Vì thế, trong bài viết này, tư vấn du học Tân Việt sẽ hướng dẫn phỏng vấn trong trường hợp ứng viên nhận được một lời mời phỏng vấn khi xin Visa du học.

Tính đến thời điểm năm 2017, đại sứ quán Canada đã hủy yêu cầu phỏng vấn Visa đối với du học sinh từ Việt Nam. Tuy vậy, theo câu trả lời từ văn phòng tiếp nhận hồ sơ thì vẫn có trường hợp ứng viên sau thời gian Đại sứ quán xem xét hồ sơ sẽ nhận được yêu cầu phỏng vấn trực tiếp với Đại sứ quán để làm rõ một số vấn đề về tính chính xác, hợp lí của các giấy tờ trong hồ sơ.

Phỏng vấn xin Visa là cuộc phỏng vấn giữa ứng viên và Đại sứ quán do Đại sứ quán quyết định nhằm tìm hiểu về tính chính xác của hồ sơ mà ứng viên cung cấp, lộ trình học tập và khả năng tài chính của ứng viên để đi đến quyết định có cấp Visa cho ứng viên đó hay không.

Vậy chúng ta cần biết các ứng viên nào cần phải phỏng vấn? Như đã nói ở trên thì đến 90% ứng viên khi xin Visa du học Canada sẽ không cần phỏng vấn. Tuy nhiên, trong một số trường hợp phía Đại sứ quán Canada nhận thấy hồ sơ của ứng viên chưa thực sự rõ ràng, không thuyết phục cho mục đích học tập tại Canada thì sẽ nhận được yêu cầu phỏng vấn từ Đại sứ quán.

Theo thực tế, có 2 trường hợp phổ biến:

Thứ nhất là trường hợp hồ sơ khai không đúng sự thật (một số trường hợp ứng viên đã trượt Visa đi các nước khác nhưng trong bản khai nộp Đại sứ quán lại khai chưa trượt Visa lần nào…). Trong những trường hợp này, Đại sứ quán có thể yêu cầu phỏng vấn để học sinh giải trình.

Thứ hai là đối với học sinh xin Visa du học Canada CES có hồ sơ cá nhân phức tạp (đã lớn tuổi, thời gian khóa học ngắn…) những trường hợp này thường dễ khiến phía Đại sứ quán đặt ra câu hỏi về mục đích du học của học sinh. Thông thường phía Đại sứ quán sẽ yêu cầu học sinh bổ sung những giấy tờ, bằng chứng chứng minh mục đích du học của học sinh. Nếu thỏa mãn, học sinh sẽ được Đại sứ quán cấp Visa sau khi cuộc phỏng vấn kết thúc từ 2 – 3 ngày.

Khi hồ sơ xin Visa của ứng viên chưa đạt yêu cầu, Đại sứ quán sẽ gửi cho ứng viên một email yêu cầu bổ sung các loại giấy tờ để chứng minh sự rõ ràng và hợp lý của hồ sơ ứng viên đã cung cấp cho Đại sứ quán trước đó. Sau khi bổ sung giấy tờ, Đại sứ quán sẽ xem xét và đưa ra quyết định cấp Visa cho ứng viên hay tiến hành cuộc phỏng vấn với ứng viên trước khi quyết định cấp Visa. Việc yêu cầu ứng viên bổ sung giấy tờ là một tin hiệu cảnh báo của việc có thể phỏng vấn ứng viên.

Ứng viên sẽ không được thông báo trước về cuộc phỏng vấn. Thời gian từ lúc ứng viên bổ sung hồ sơ theo yêu cầu của Đại sứ quán đến khi phỏng vấn từ 2 – 20 ngày (hoặc lâu hơn), do đây là cuộc phỏng vấn không hẹn trước nên các ứng viên cần có sự chuẩn bị

Ứng viên sẽ không biết hồ sơ của mình có rơi vào “tầm ngắm” của Đại sứ quán hay không cho đến khi được thông báo. Tuy nhiên, hãy yên tâm rằng nếu hồ sơ của ứng viên thực sự có vấn đề thì ứng viên sẽ được yêu cầu một cuộc phỏng vấn qua điện thoại thay vì phỏng vấn trực tiếp tại Đại sứ quán hay phỏng vấn qua Skype.

Với cuộc phỏng vấn qua điện thoại, ứng viên sẽ không cảm thấy quá căng thẳng và áp lực. Tuy nhiên, ứng viên cần đảm bảo liên hệ thông suốt để không bỏ lỡ cuộc gọi nào từ phía Đại sứ quán và có sự chuẩn bị để trả lời các câu hỏi mà Đại sứ quán đưa ra một cách rõ ràng và đúng như những gì mà ứng viên đã cung cấp trong hồ sơ.